lundi 28 janvier 2008

Rêve de deuil

(je ne vais pas écrire que des rêves ici, hein, c'est juste qu'il y a plus d'urgence à les noter)

Un rêve court, où après une histoire plus amusante mais moins prenante de Samouraï fâchés, il ya un deuil dans ma famille.
Le truc c'est que les séquences du rêves ne sont pas claires sur "qui" est mort.
Affectivement, que ce soit ma mère serait logique, purement réaliste... sauf que dans le rêve justement j'essaye de lui faire parler du deuil. Ce à quoi elle ne répond pas, d'ailleurs, ce qui est le propre des vrais morts, admettons.
Mon père, non, il me téléphone pour qu'on s'organise pour l'enterrement, et mon frère, je suis avec la plupart du temps.
Il s'agirait peut-être de ma grand-mère, alors... Mais il y a un passage avec un médecin, et je cherche à avoir un contact auprès de lui, ce qui me mène nettement plus aux souvenirs avec la mort de ma mère qu'à mes questions sur ma grand-mère... D'ailleurs les pensées du rêve ne sont pas centrées sur ma grand-m_re (ce qui n'empêche que dans le réel je devrais l'appeler.
Pour ma mère, les médecins du rêve et du réel savent des chose que j'ignore. Pour ma grand-mère, j'ai tendance à penser qu'ils ne font pas leur boulot. Selon son médecin traitant, une personne âgée, elle en bave ; c'est normal et pis c'est tout, grosso modo.
Et dans le rêve, je réagissais plus au secret médical, plus qu'à la mauvaise qualité d'un soin.
Là encore, confusion : entre avant et après la mort, le secret médical n'ayant pas le même sens pour moi.

Bon, c'est donc un rêve sur le souvenir de la mort de ma mère au sens large, et sur la peur de la mort des proches :
- mon père m'a parlé de dispositions en cas de décès
- la mort de ma mère est un sujet pas encore complètement conscientisé (yeah...)
- la mort de ma grand-mère est un sujet récurrent.

(note : deux semaines plus tard, je n'ai aucun souvenir de ce rêve dont je parle. L'écrit a permis de sauver du sens mais pas d'émotion ni de corps... )

dimanche 27 janvier 2008

Baby did a bye-bye dream

Une fin de nuit avec un sommeil peu profond, assez pour qu'un rêve puisse durer et rester sur le même thème après plusieurs demi-éveils.

J'ai rêvé d'une amie. Bonne amie, pour mêler sens ancien et actuel.
Dans mon rêve, nous parlions de la possibilité de pousser plus avant notre relation, de passer de ce statut d'amis occasionnellement réchauffants à une relation plus suivie. Dans mon rêve, c'était pas un béguin, j'étais amoureux. C'était une bien adaptée conversation d'oreiller, me laissant au réveil excitation et tendresse frustrée. Et le contenu de ce rêve m'a tenu quelques temps.
(NB : je fais clairement la différence entre les personnes rêvées et les personnes réelles. Ou alors ce serait admettre que mon père en Batman me faisant l'amour au retour d'une ronde de nuit ait un sens plus réel que symbolique).

Avec mon amie, donc, c'est un degré de réalisme plus plausible, mais pas vraiment crédible.
Dans la vraie vie, il n'est pas question d'engagement.
Et ce rêve presse un peu la poire à tristesse, en deux gestes.
D'abord, c'est une personne qui a beaucoup d'intérêts communs avec les miens. Dans ma vision du monde, le partage des centres d'intérêt (des goûts, d'un certain humour) constituent un critère important et difficile à remplir, presque autant que ce que j'appelle beauté. Et avec cette bonne amie les conditions semblent remplies... et pourtant, non, on se rapproche, on bénéficie de nos chaleurs, mais au fond, pas d'étincelles trop récurrentes, pas de bouleversement du monde si je ne la vois paas tel jour.
La deuxième tristesse en découle naturellement. Je n'avais pas projeté de proposer un engagement - ce serait nouveau, tiens - mais ressentir dans le rêve un vibrant "ç'aurait pu", ça souligne que cette perspective, dans la vie éveillée, n'existe pas. Il faut dire au revoir à ce possible qui n'en est pas un.
Le sentiment n'a pas lieu d'exister dans le réel, il se cristallise sur une image rêvée, ne correspond pas à la personne... Et donc il ne reste en fait que ce sentiment, fort et privé d'objet.
C'est chiant, ça arrive souvent qu'en rêve j'aie des transports que je n'aurai pas dans la vie. Je pleure, parfois de joie, j'ai des inspirations de musique classique et de chœurs d'anges...
Je suis même tombé amoureux d'une fille qui était un mélange de Buffy et d'une totale inconnue.
Le réveil est doux-amer...

Ça m'est déjà arrivé assez souvent en amour de constater la différence entre ce que je crois, ce qui m'arrive, ce que je ressens, ce que je veux.
Une part du cœur qui réagit, mais le reste ne s'ébranle pas. (oui, l'apostrophe -  je sais).

J'ai la chance de vivre une relation très apaisante et appétissante par ailleurs, j'en profite donc sans me faire saigner les neurones, et vis un bien être comme j'en ai peu connu auparavant. Avec K-puche, le montrage de patte blanche culturelle a été rapide, évident (merci à Hedwig et son pouce colérique) au début de la rencontre. L'ouverture d'esprit compense bien ce qui n'est pas déjà partagé... Et pour le corps, rhaaa lovely.

* * *
Ca fait du bien de parler de nouveau librement, d'introspecter et extimer un peu ici.
Revendiquer so fonctionnement polyamoureux est une chose, avoir un lieu où parler de ce qu'il se passe au jour le jour là dedans, de mon soap-opera perso, ça m'est nécessaire.
J'espère n'avoir pas de difficultés à tenir cette liberté de parole...

lundi 7 janvier 2008