mardi 13 janvier 2009

Non, non, rien.

Vu : Le bon, la brute et le cinglé, de Kim Wee Soon. Ou Lee Wang Chi. Ou Muzaito Ko. Non, j'irai pas vérifier sur google, trop facile.
(Edit : pas pu m'en empêcher, c'est Kim-Jee Woon)

Western Coréen. Même réalisateur que bittersweet life. Largement au dessus de la moyenne des films d'action, disons même, c'est exactement ce qu'on attend d'un film d'action (avec accents comiques), en mieux.
Série de clins d'oeils à Leone et à Corbuccci, mais sans le côté "Shrek" : c'est pas un collage mais de la fusion. Plutôt la méthode Tarantino, quoi. D'autant que le dernier gunfight (que je me serai bien revu) est aussi sur "Dont let me be misunderstood", pour les connaisseurs.

Fusion réussie d'éléments bien disparates. En même temps, c'est sans doute plus facile de jouer avec les codes ciné et historiques quand on est pas du tout concerné. Je veux dire, c'est l'effet chevaliers du zodiaque. Les japonais se foutent un peu beaucoup que le zodiaque et le panthéon, c'est pas le même trip. Ils fusinnent, ça fait joli, hop.
En l'occurence, le réalisateur est plus sincère, hein.

Réalisation virtuose, on commence presque à s'habituer à ce que dans les centres de procuction ciné asiatiques, le niveau moyen , c'est déjà du Fincher ou du Mac Tiernan correct...

Classe ultime du personnage du personnage de "la brute". Souvent, j'aime pas les acteurs asiatiques en costard. Je vois le côté salary man, le côté "le lycée c'est le hall de l'entreprise, faut juste changer d'uniforme". Renforcé par la physiologie crevette. Bref. Bon ben pas là. La Brute on dirait Jack Sparrow en Armani, et sans côté "bon filou". Juste psychopathe.
Le Bon est sans saveur. J'admet que je ne sais pas comment il aurai fallu faire.
Le cinglé, c'est la grosse bouille qui joue dans "The Host", un Sancho Pança mâtiné Terence Hill.

Je vous ai dit que j'ai adoré ?


(re)lu : Nostalgie de la magie noire, de Vincent Ravalec.
Ravalec me passionne toujours autant. Alors quand il s'amuse à faire du post-apocalyptique, je vois plus trop quoi lui refuser. Même si parfois je me dis que le coup du je vis un délire mais réel mais délire et hop je confuse et je t'embrouille, c'est un peu facile, on s'en fout : tout son talent est dans l'invocation, le discours de transe, un peu comme une intégration à la fiction classique du flux de conscience en utilisant le déballage "ahuri" à la Kérouac.
Et puis il est toujours imparable en images fortes : paris sous les eaux avec des bestioles infernales, Chambord en squatt de Toxicos moyennageux, la magie dans l'art...
Pfff, je regrette de n'en faire qu'une lecture superficielle. Je le rerelirai, tiens.

lu : Monstres Invisibles, de ChuckPalanhiuk.
Je commence à bien connaître ses trucs, à lui aussi. Du coup, le fond "le trash, c'est la vie quotidienne aux U.S", à l'usage, finit presque par réduire la puissance de pertinence de l'auteur. Et puis j'en ai aussi un peu marre de sa manie du twist.
Je dis ça, mais c'est un de mes auteurs favoris, je le lirai encore longtemps... J'aimerai quand même bien que ses derniers romans renouvellent la formule. PAs encore trouvé en occase, ça patientera.

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