mercredi 2 novembre 2011

Condition banale

A l'occasion de ma rougeole déclinante, je constate de nouveau que j'ai plus besoin qu'on s'occupe et s'inquiète de moi que je ne l'ai permis.
Merci à La Souris pour ta présence ces derniers jours... Aller mieux sans elle n'aurait pas été la même chose.

mercredi 26 octobre 2011

Confessions of a Confuse Mind

(j'ai coché le paramètre qui crée une mise en page automatique  pour les téléphones portables. Tu me diras si ça marche)

Je suis paumé, en ce moment. Confus. Conscient que cette confusion est entretenue.
 Pas au plus dans la merde que j'aie jamais été. Ca, c'était probablement l'an dernier. Avec un petit revenez-y il y a deux mois, et sans doute des répliques dans les années à venir, puisque mes conditions de vie changent trop lentement pour que ça ne me re-saute pas à la figure.

Mais là, pour l'instant, le flingue dans ma nuque a repris sa position désarmée.
Quoi, non je dramatise pas...
Je suis dans une situation précaire, socialement et matériellement, et même si elle est un peu moins angoissante (temporairement) je n'en deviens pas forcément plus maître. Cela prend beaucoup de temps, de maîtriser, ou de "bien non-maîtriser" sa vie.

Je ne pars pourtant pas perdant, c'est même pour ça que je t'écris.
Je vais mettre au clair mes désirs et obstacles, histoire de faire le point.
Méthodo : je fais une liste, et sous chaque item, j'écris la difficulté et la voie plausible de résolution de ces dernières. Précision : je n'ai lu aucun livre de développement personnel dans les dix dernières années.

JE VEUX DU FRIC
La mère de toutes les emmerdes.
Difficultés :    Déjà, soulignons : je dis pas "boulot", je dis bien "fric".
Oui, je sais que les deux sont assez intimement liés. Cela donne donc assez clairement le cadre de ma recherche de boulot de dire que ce n'est pas un boulot que je cherche, juste un essentiel de survie. Les chômeurs heureux, mouvementuscule auquel j'ai eu l'honneur de participouiller à la fin des années 90, s'était assemblés et reconnus sous une banderole ironique "on veut des boulot de merde payés des miettes". C'est à peu près ça.
N'y vois aucun mépris pour les travailleurs. Pendant un temps, j'ai eu la chance d'avoir le choix. Je ne l'ai plus, mais je sais encore d'expérience l'intérêt qu'il y aurait à pouvoir choisir. "Personne n'aime travailler". Oui, mais dans cette foule silencieuse de gens qui ne font pas ce qu'ils aiment, on est pas tellement à admettre qu'on cherche à l'éviter, et qu'on se sent pas si mauvais que ça pour autant.
Bref. Pardon, j'ai polémiqué, c'est pas le lieu.
Chercher du boulot, donc. Le trou dans mon CV est énorme. Béant. Galactique. Stephen Hawking s'y intéresse pour ses prochaines conférences. Ensuite (et conséquemment...) je dois presque réapprendre l'alphabet, en terme de compétences professionnelles. Puis, trouver un type de poste où je me fais pas éjecter pour comportements non-corporate indiosyncratiques. Et si possible, moins de 30h, par semaines, cf étalage de crétin marginal pubertaire ci-dessus.
Premiers pas :    certains sont déjà franchis. Le plus probable, c'est à travers l'accompagnement social dont je bénéficie, finir par saisir le bon bout. Une bonne façon de rédiger mon CV (peut-être omettre mes diplômes), une bonne définition de mes objectifs et possibilités... Ouais, un bilan de compétence, un peu ça. Mais à destination d'un grouillot. Et le Pôle Emploi ne distribue pas facilement ce genre de prestations, surtout aux gens qui n'ont pas d'allocation chômage. Donc, voie longue. 
     Toutefois, autre option, maintenant que la ritaline me permet de ne pas zapper mes propres tâches, je devrais peut-être répondre à des offres auxquelles je craignais de ne pas correspondre, avec mes neurones réticents. C'est à dire, il y a quelques lignes, je te parlais de faire une recherche avec quelqu'un qui, derrière mon épaule, me dis "oui, on a déterminé ensemble que ça pouvait marcher". Là - beaucoup plus fort - ce serait répondre -c'est du pur délire - à des offres et des annonces, parce qu - mais c'est de la folie furieuse d'envisager cela - je me sens plus capable de ne pas merder qu'avant.
Pour l'instant, chercher un emploi comme tout le monde le fait, sans soutien ni encouragement, alors qu'évidemment c'est la bonne solution, je regarde cette méthode avec circonspection. Parce que même si je ressens mieux mes capacités et disponibilité mentales, j'ai toujours une confiance nulle. Idée : répondre à des annonces en échec programmé, réapprendre à encaisser les refus, oraux ou écrits, et réapprendre à me présenter.


JE VEUX REPRENDRE LE BLOG (et l'écriture)
Voilà qui est fait, tu me diras.
Difficultés :        j'ai pas tous les jours quelque chose à écrire. L'expérience des" trois trucs positifs à raconter" par jour est tenable, mais elle demande une discipline... qui chez moi ne vient qu'avec la connaissance de ma récompense.
Là, aujourd'hui, je connais l'utilité de cette entrée-ici, je veux me désembrouiller, mettre des perspectives. Mais au quotidien ? Il me faut le plaisir d'échanger, d'être lu. Que l'écriture participe à mes liens d'amitié. De nouveaux, mais aussi les amis plus anciens.
Premier pas :     mettre quelques contacts de mes copains et lecteurs dans une liste de diffusion de mise à jour, vu que 1) la plupart ne savent pas utiliser un flux rss 2) la plupart  peuvent parfois oublier ou ne pas se rendre compte que je bloggue aussi en espérant leur présence bienveillante.
Autre point, me refaire une liste de blogs que j'apprécie.
Conséquence probable : moins écrire sur le forum des polyamoureux. Ça eu beaucoup d'intérêt pour moi, c'était le seul endroit où je me décrassais le clavier, mais pour l'instant, ce serait mieux que j'en écarte mes pulsions graphomanes pour les employer ici. C'est sûr, ici, j'aurai bien moins facilement de réponses.
Retour de la question des "nourritures narcissiques" de mon écriture.
"métaproblème", je passe sur autre chose.

JE VEUX ÊTRE PRÉSENT POUR MES PROCHES ET MES AMIS
Pratiquement, je ne vois plus personne. C'est pas tout à fait absolument vrai, il arrive que je rencontre les gens par un ticket gagnant aux concours de circonstances et une conjugaison exceptionnelle de bonnes volontés, ça arrive, mais  de fait, c'est pas souvent.
Difficultés :      je ne répond jamais au téléphone, mais ce qui est bien pire, je rappelle très rarement. Et je fais rarement de propositions. Et si j'en fais une et qu'on m'accueille pas avec une débauche d'enthousiasme et une dix-milltiplication de mon propre élan de rapprochement, je suis, au mieux, déprimé parce que voilà ce que ça me coûte de pas être un ami présent, au pire, je me vexe parce que l'autre ne comprend pas qu'il fallait me texter parce que tout le monde le sait, merde, que je hais le téléphone, et tout le monde peut comprendre ça, si on le comprend pas c'est qu'on m'aime pas moi, évidemment, non ? Oui. Hem. Comme tu dis.
    Autre complication, mon mode de vie. Je suis chômeur. J'ai du temps : en journée et en semaine. Le soir et le w-e, je m'attache à donner de moi à ma fille ou à mon amoureuse, et, déjà ça, d'habitude, ça prend beaucoup.
Par ailleurs, pendant Pendant les 6 derniers mois, j'ai aussi pris du temps pour les indignés. Et puis parfois je vois un peu kapuchette qui crèche chez moi et m'a jamais aussi peu vu. Et puis parfois j'ai la tête en vrac parce que galérer rend pas très clair d'esprit (avec plusieurs raffinements dans le dawa psychique : le sevrage de mon antidepresseur avec nausées et vertiges (fini), la trouille de pas savoir quoi faire quand . Et puis parfois j'ai besoin d'être seul, on a même dire que c'est souvent, même si c'est aux heures où tout le monde il est sociable. 
Pour ces quelques petites choses... je ne sais pas m'organiser.

Premiers pas :     je me suis racheté un cahier de texte il y a un mois ou deux, et je l'utilise. J'ai pas encore un réflexe systématique, mais je tente de le prendre. Oui, un agenda d'adulte aurait été mieux, mais c'est beaucoup plus cher, si tu veux pouvoir écrire sans loupe.
Je peux tenter de m'inventer un emploi du temps. Lister ce que je dois faire de toute façon, pour mieux voir les espaces que je peux laisser. En n'ayant en tête qu'un "grand vide" à la place, je ne m'organise pour rien, même pas l'indispensable.


JE VEUX DÉRATISER MON APPARTEMENT.
Il s'agit encore, depuis - hm, trois ans ? - que j 'ai emménagé dedans, d'un endroit sale et chaotique. Il n'est pas hostile, à vrai dire j'aime vivre dedans, mais il est inhospitalier (j'en interdis toujours la visite à pratiquement tout le monde, ma fille n'y est venu qu'une fois), et comme tant d'autres aspects de ma vie, impropre à l'usage. Im-propre.
Difficultés :        la "penderie". Espace de bien deux mètres carrés, où tout ce qui est mal entassé empêche d'autre joncheurs d'appart de se ranger. C'est la Porte d'envahissement par les dieux du chaos chez moi, plutôt que d'être la solution.
Et sinon,  dans le reste de l'appart', tout le reste du bordel, chaises et objets que je ne sais pas où caser, comment installer, par où commencer. J'ai eu l'habitude de vivre dans un désordre réparti sur beaucoup plus de mètres carrés. Le désordre est resté, pas l'espace.
Premiers pas :     acheter quelques grands sacs plastiques où répartir une partie du problème de la penderie : des linges, draps, laines, qui ne me servent pas tous en permanence, mais que c'est pas une raison pour les laisser comme ça. Répartir ce linge en fonction des tissus. Laver. Plier. Atteindre les couches inférieures du désordre.
M'occuper des machins entassés sur les côtés du canapé.
Emmener mes chaises en bois et ma jolie table en verre à la cave, plus ou moins temporairement.

JE VEUX M'ENGAGER
J'aimerai continuer, plus précisément, à agir avec les indignés.
Difficultés :       l'engagement politique, c'est chronophage, et ce qui tend vers l'autogestion, encore plus. Si il n'y a pas de rigueur là dedans, ça marche pas. Je suis bien placé pour le savoir. Les indignés sont, pour beaucoup, soit des gens qui ne participent pas aux organisations politiques traditionnelles, soit qui s'en sont détachés, parfois autant par idéalisme que par un besoin personnel de liberté. Autrement dit, des gens qui sont jamais d'accord avec personne, par principe ou parce qu'ils ne désirent pas se mettre d'accord avec qui que ce soit. Ca peut-être très beau, quand, parfois, ça marche. Mais, souvent, comme pour ma vie personnelle donc, ça peut aussi être très foireux.
Premiers pas :    je tente de me rattacher à des personnes, plus qu'au mouvement lui-même. Essayer de m'organiser avec elles, avant de décider comment suivre les actions du mouvement.
Là je suis dans une phase de forte déception, avec les indignés. De frustration, aussi. Je comprend que je ne peux pas faire avancer les choses, je comprend pourquoi elles bloquent (le choix de la démocratie directe + la liberté d'expression Versus ya un moment où on doit prendre des décision, si possible pas à la dernière minute, et prendre des responsabilités, quand on veut que la démocratie soit autre chose qu'aller aux urnes de loin en loin).
Bref : j'ai pas beaucoup d'idées pratiques, et je vais attendre encore quelques jours pour constater si j'ai envie d'en avoir.


JE VEUX REFAIRE DU JEU DE RÔLE
Difficultés :         presque aussi chronophage que la politique. Et puis, lors de ma dernière tentative, personne n'arrivait à tenir les rendez-vous, y compris moi, alors qu'ils étaient pas non plus à un ryhtme effréné (un toutes les trois semaines). Les camarades concernés ont aujourd'hui, comme moi, un emploi du temps peu JiDéRocompatible, et, caractère ou circonstance, je me décourage trop facilement pour tenir ce genre de plan à bout de bras.
Premiers pas :      n'être que joueur, avec des gens que je connais pas et pour qui j'aurai pas à gérer l'organisation, mais je crois que ça me frustrerait presque autant, ou organiser avec des gens qui, comme moi, sont plutôt disponibles aux heures des bureaux, ou organiser sur des temps courts en soirée en semaine, ou ne faire qu'un très petit groupe (trois joueurs + moi), et ne laisser grandir le groupe que si l'assiduité est facile à assurer.

JE VEUX ME DESEMBROUILLER LE CRÂNE
Difficultés :        le sevrage d'antidépresseur a été éprouvant. A peu près la même facilité à réfléchir qu'avec une grosse grippe dans la tronche. Et une gueule de bois en bonus. Plus des vertiges et quelques passages à vide.
Fin de l'effexor = retour de plein de tonalités d'émotions plus fortes. Celles qui sont "fabriquées" par le sevrage de psychotrope, et celles qui sont juste les miennes dont j'avais perdu l'habitude.
Ma vie très insatisfaisante, emplie de peurs et d'impuissances : rembourser avec de l'argent que je n'ai pas, ne pas savoir quoi dire aux autres quand, ce que tu crains comme regard sur toi, c'est "tu peux pas comprendre ce qu'est la responsabilité vu que tu ne veux pas travailler, tu n'es pas un vrai père, pas un vrai ami".
Non, on m'a pas dit ça, évidemment. Mais quand on vit dans le merdier, on s'y indentifie, et parfois, on y est identifié. Et puis, je merde depuis si longtemps.
Bref, mes galères obscurcissent souvent mon jugement.
Premiers pas :      faire des plans. Ecrire, décrire, mettre au clair mes objectifs à court et long terme. Bloguer, si ça aide.
Autre aspect : aller chercher un psychiatre correct qui m'expédie pas en 5 secs et prend la CMU. Je dois me réapprendre, vider mon sac, trouver une version "médicale" de soutien moral, dire ce que je ressens pour en prendre conscience (si c'est que moi qui me regarde moi, je vais sans doute pas pouvoir voir tout ce qui se passe au dessus de ma nuque).

vendredi 23 septembre 2011

Dysfonctionnons en famille.

Ca va passer. Ca va passer. Ca va passer.

Montée d'angoisse. Je dois sans doute ça à la fin de mon sevrage... En tout cas, la partie émotion.
Mais on va pas tout mettre sur le dos de la chimie médicale.
Qui, par ailleurs, via la ritaline, m'a remis debout, plus debout que jamais.

Ma fille a passé une sale sale semaine, en entrant en CP. S'est mise à avoir des peurs très fortes, très intenses. Beaucoup d'opposition systématique, avec sa mère, moi, sa nouvelle instit'.
Nouvelle instit très disciplinariste. Loulou rame.

Parents pathologiquement non conflictuels ; la mère, fusionnelle, qui s'angoisse à chaque fois qu'elles ont une dispute ; moi, qui suis un père absent, un agressif passif, qui ne gère pas les rapports d'autorité, les fuit ou les attaque par la bande.

Loulou s'est mise à cristalliser sur une histoire d'empoisonnement. Tu sais, c'est l'âge où on se rend compte de sa mortalité ? Bon. Les angoisses existentielles viennent croiser les incidents temporaires.
Par un raisonnement enfantin que ne saurai deviner, Loulou pense qu'elle doit garder sa salive. Et la recrache, de temps en temps. Elle flippe de s'empoisonner. Elle refuse les machins qui craquent dans la nourriture (genre, dans les champignons).
Je suis incapable de distinguer la grosse peur qui la fait parler la nuit et se réveiller avec des cauchemars, qui lui bouffe la tête, du cirque de l'enfant qui a compris que ça attire l'attention.
Et... sa maman refuse de considérer qu'à 6 ans, elle ne devrait plus quotidiennement dormir avec elle, même si ça la (les...) rassure. On grandit pas dans le lit où dorment les parents. Même si la plupart du temps ya de la place vu que papa n'y dort que deux fois par semaines.

J'ai peur, moi, que Loulou n'apprenne pas à affronter ses peurs. A ne pas savoir que la peur fait plus mal que le danger en soi ; qu'un danger, un danger de la tête pas un danger de la vraie vie qui mord et écrase, ça doit s'affronter.
Je flippe, parce que Loulou déconne, et qu'elle risque de se marginaliser. Parce que certaines de ses amies ne jouent plus avec une petite fille qui crache.
Que ce qui a mis un peu de calvaire dans ma propre enfance, c'est d'avoir été tellement protégé à la maison que je ne savais pas grandir dehors, et donc, surtout, pas vivre avec les autres enfants, louveteaux ou veaux indifféremment.

Oh : il y a bien sur le fait que le boulot de Ricqueta ça va pas fort, que j'ai du repousser les assauts administratifs d'huissiers et de mon banquier, que mes potes Indignés se font embarquer au commissariat (et récemment, se mangent un procés) à chaque fois qu'ils entreprennent de se poser en public.


Semaine tendue.
Ca va passer. Ca va passer. Ca va passer.

You may say I'm a dreamer.
And I don't give a damn.

mercredi 25 mai 2011

Les temps meilleurs

Rapido, histoire de donner des nouvelles !
J'ai des tas de bons morceaux de biscuits qui s'amoncellent, la visite de ma fille dans un chez moi en grande partie désintoxiqué, les belles heures avec la Grande Souris, les lectures, les chaussures pas chères qui assurent, le TARDIS...

Je voudrais en parler un peu précisément ; peut-être plus tard.


Mais là maintenant, deux trucs qui vont très bien :

           - enfin, après, hm, 4 mois d'inscription, je rencontre une référente Pôle-Emploi / RSA, qui enfin, écoute un peu mes besoins, et ENFIN quelqu'un qui semble considérer que oui, tiens, j'ai peut-être besoin d'accompagnement. J'ironise lourdement, mais au fond je suis très heureux de ça, ça avance... je vais rencontrer d'ici fin juin une assistance sociale qui aura un peu mon dossier en main, pourra me donner quelques pistes d'accompagnement pour trouver du job qui fonctionne, et peut-être, avec un peu de bol, pourrait voir si le Trouble de Déficit de l'Attention (TDA) ne me permet pas d'avoir un suivi particulier... Du palpable, un encadrement qui s'adapte ! Siesta-fiesta !  :-)

           - je m'intéresse de très près à ce petit mouvement naissant à Bastille, "les Indignés" qui s'inspirent du mouvement espagnol de la Plaza del Sol, qui lui-même s'inspirait de la Place Tahrir. Un petit vent de liberté, un peu de soleil... C'est encore des socio-démocrates gentils, polis et non-violents (il font penser à la Socialiste de Renaud) (on peut pas être à la fois un mouton et un mutin), mais ils ont aussi une fraîcheur certaine, et puis le côté "ben oui on peut renverser les pouvoirs en place sans foutre tout en vrac" des tunisiens, ça encourage... Il suffit d'être là, et d'en parler, et de dire qu'on en a un peu ras-le bol. Les projets et propositions, si on est nombreux, ça viendra. Ya des biblis entières de propositions pour faire mieux que le libéralisme. Pour l'instant, montrons que ça nous intéresse... J'y passerai rapidement pour l'AG ce soir aux marches de l'Opéra-Bastille vers 19h, puis je serai présent dimanche à la manif prévue à 14h.

mardi 10 mai 2011

- La lesbienne invisible au (petit) Théâtre du Gymnase. Frais, malin, méchant comme il faut.
- plan canapé devant MotherFucker de Foresti
- partir avant l'arrivée de la commande sur un terrasse des Grands Boulevards. Nan, 20 minutes d'attente alors que la serveuse est passée plusieurs fois les mains vides... Apasse pas. Le vrai morceau de biscuit, c'est de voir arriver nos commandes de loin. Et l'air un peu étonné de la serveuse... je sais pas si c'est elle ou le barman qui se fait emmerder dans ces cas-là ? Toujours est-il que la patience, ça s'entretient avec ce la politesse. Tu fais même pas signe ? Je te zappe aussi. Principe de l'échange équivalent. Nous on s'en foutait, on a bu autre chose ailleurs (BIONADE sureau !!!).
- câlins, érotisme discret, baisers mordus.
- des burgers végétariens au curry. Miôm et pas cher chez franprix.
- après mon rv de papa qui s'implique avec l'instit de Loulou, j'ai pu parler à coeurs ouverts sur le sujet, et quelques autres, avec Ricqueta.
- grâce à Kapuchette et à son pom-pom Bro', grand déblayage de mon salon. Mon chez moi est en phase de devenir un endroit , je dirais pas accueillant, mais non-toxique. Je pourrai bientôt y recevoir des gens. Dont ma fille, qui n'a jamais vu où j'habite depuis que j'ai déménagé du XVIIème. Mon morceau de plaisir expectatif est dans l'approche de ce retour à une situation moins "néfaste par absence".
- justement Kapuchette va cohabiter  avec moi quelques temps. Et Kapuchette, elle est trop chouette. Pis ça me fait plaisir qu'on compte sur moi... Pas de retour de flamme en vue, c'est pour la dépanner : elle quitte l'appart' de son ex, donc elle prend un temps pour économiser un peu et chercher sans rester dans les environs d'un type qu'elle a du mal à voir quotidiennement...
- ce "biscuit" là est double (voir triple si on compte le déblayage), parce que j'ai pu parler de cette situation à la Grande Souris... No clash, pas de prise de chou,, on continue le love ! Ca c'est du grand bon moment de non-exclusif. Et même, on va s'arranger pour qu'elles se rencontrent, histoire de démystifier et décloisonner. Ma vie a les fenêtres ouvertes. Et c'est pas encore l'été.


Biscuits frais d'hier
- le Fluide.G,  le pendant fémino-sexy de Fluide Glacial, dont un fou rire sur la BD "première fois de Françoise" p56, et un autre sur le Grouiiiiik de Maïa Mazaurette. Note : je crains, je CRains, je CRAINS, que Fluide.G ne garde pas assez de "décalage féminin" par rapport à d'autres facettes comiques plus communes. J'aime les fille à Trash, humour vache, sexypragmatique, délires mégaloparano jusqu'à l'absurde... Il y en a, mais la frontière avec les blagues hétérobeaufs, les gloussements de meufs qui sont trop contentes de dire "bite" et  "sextoy", et les papiers "ben ça passera dans ELLE d'ici 4 ans"... poreuse la frontière. Ca peut être l'autre versant. Par contre, je suis super content de la petite imagerie BDSM discrètement récurrente. Je sais pas de qui elle vient, de Mazaurette ou d'autres, mais ça me plait d'en voir dans un contexte non-ridiculisant...
- les gâto chocolatés à chantilly de soja. Nan mais chantilly de soja de la Grande Souris, ça décorne les boucs, les boeufs et les rhino.
- arf, rechoppé l'émission de Taddeï sur la free replay, je croyais qu'ils l'avaient déjà sucré des programmes. Rassuré, même si je crains que ça passe pas l'été. Sur la mort de Ben Laden,  j'ai trouvé Villepin intéressant ! Lyrisme pré-électoral, certes, probablement emballage pour la real-politik, mais "vision" des relations internationales.  Et Marc Edouard Nabe puant mais puissant et punchy... Et petit passage de Norman Spinrad, moins brillant mais ça fait toujours plaisir.

mercredi 4 mai 2011

Les révâsseries du promeneur paumé

Morceaux de biscuits frais du jour :
- Invalides - République à petons et à huit du. Je suis un athlète accompli. Bon, j'ai été un peu désorienté à Opéra, j'ai fait le tour du machin avant de comprendre pourquoi il fallait prendre les Italiens et pas Capucine, hé banane. Le bon côté, j'ai toujours les jambes aussi solides, j'hadowre marcher, par contre la partie avancée de mon métatarse, elle aime pas trop marcher une heure avec juste une semelle type Converse. Cloque. Mais cloque avec fierté kilométrique.
- L'affaire Thomas Crown par Mc Tiernan. "Vous êtes du genre à mettre votre poing dans la gueule de St-Pierre pour qu'il vous ouvre les portes du Paradis".
- un grand mail à mon pôpa. Au départ c'était pas un truc très youplaboum, il me parlait de fric, et je culpabilise parce que je suis encore d'une maturité très médiocre pour ce qui est de gagner ma vie à la sueur de mon front. Mais bon, qu'il m'écrive, lui donner des news, lui parler de Philippe Murray, et dire que je vis un tout petit peu moins largué qu'avant, c'est déjà ça.

lundi 2 mai 2011

Felizes Pascuas

A pâques
- prendre le train, voir des fleurs, tout ça.
- faire des avions origami
- de la dinde cuite au miel
- un album de Hawkind
- "rho, t'as que cinq ans et demi ? Haha, moi j'ai  SEPT ans !" "ben tu mourras avant moi". Ma fille me battra à la réplique cinglante avant son adolescence. Ca promet.
- pas de télé : 3 contes d'un coup pour Loulou. Avec des sorcières qui démontrent que les princesses, c'est nul. (Tiens, faudrait demander à Starhawk si l'image positive de la femme sorcière précède ou est influencée par la wicca...)
- aller chercher la grande souris sur son quai de train
- aller m'informer à la cité des métiers. Notamment, existence d'une structure d'accompagnement pour les chômeurs au RMA. Tu crois qu'on te l'indiquerait  à l'ANPE ? Non. La vie est une quête, petit cafard.
- Cleer, de L.L Kloetzer . Wouhou. Des aventures, de la critiques de l'entreprises, des enchâssements de réalités, et peut-être un peu trop de clins d'oiel littéraire. Et Kloetzer, bien que son patronyme ne l'indique pas, c'est d'cheunous.
- ma nouvelle coiffeuse s'est pas plantée. Limite, je devrais lui apporter du champ'.
- Impact... le film de Alex de la Iglesia ( Trumpetas quelque chose) qui sort en Juin a l'air de tuer des ours qui envoient du bois. Et ils disent aussi que Fast and Furious 5 déchire, et je vais vérifier, moi je prend des risques moi.


Ce week-end :
- un resto biobio  (où ya des BIONADES ! Yes ! Bientôt, VitaminWater et CocaZero, vous tomberez sous les coups de la bonne petites limo allemande pas trop sucrée !) Et dîner avec des amis de la Grande Souris, même si je suis un flippé des nouvelles têtes que je connais pas et qui m'ont pas déjà envoyé un certificat de Siestabienveillance.
- ayé reçu ma carte solidarité transport.
- une balade dans mon ancien quartier, j'ai fait mon malin et montré des balcons de rêve et une pagode.
- un bon gros câlin et une grande sieste de crapule (mais le sommeil du juste...)
- Fight Club, parce que Grande Souris l'avais jamais vu. Oui, je sais, moi aussi ça me faisait bizarre, c'était très dur de pas l'attacher à un fauteuil devant l'écran quand je l'ai appris. D'habitude c'est plutôt elle qui a meilleur goût que moi.
J'ai une théorie sur Fight Club. Une des raisons qui en font un film attachant, c'est que c'est un récit initiatique (en bouquin, ça marche un peu moins, cette idée (et j'ai pas envie de le relire, c'est un des moins baroques de Palahniuk...)). Si, si, un récit initiatique, comme les contes de fée  avec le héros aux mille et un visages de Campbell. Le personnage a un environnement de départ à peu près harmonieux, un évènement (Marla, ou l'explosion de son appart) vient perturber le monde, le héros passe des épreuves qui le révèlent à lui-même, suit les enseignements d'un sage ermite (très tendance Kung-Fu, d'ailleurs, Tyler Durden fait son Bruce-Lee), gagne en puissance, se transforme (en fait, il passe de l'uniforme de Salary man à un caleçon pas très digne, mais justement, il dépasse la frime glamour de Durden), abat un méchant symbolique et sauve la princessse. Vas-y, vérifie. Le tout, avec un côté très viril : Bruce Lee, donc, mais cette histoire de futur idéal avec des chasseurs en peau de bête, le côté baston évidemment, tout le discours sur le corps (dont la brûlure à la soude "ma volonté est plus forte que la douleur") l'anti-Ikéïsme grunge pour trentenaires qui veulent pas se marier et rester entre eux à déconner et faire du sport (d'une certaine manière). Donc voilà,  l'histoire de Fight Club, elle apporte les satisfactions d'une aventure de Conan le Barbare, mais avec des répliques ricaneuses. Heu, j'adore ce film, hein, c'est évidemment bien plus que ça. Mais justement, pour faire aimer au point de devenir générationnel un film intelligent à l'époque du Titanic de Cameron, je crois bien qu'il fallait ce cadre classique.

Aujourd'hui lundi (canellonis)
- vu ma Loulou gagner sa ceinture jaune de Kinomichi. Waza !
- un Fraisier super bon avec la crême qui fait pas oublier les fraises.

mardi 19 avril 2011

morceaux du W-e du 18 avril

vendredi 16 :
- revoir Tru blood... Aaaaah. Ca c'est de la bonne série. . Alan Ball (responsable aussi de Six Feet under) montre son amérique douce amère, avec de l'humour et du dramatique, et une bonne dose de spectacle. La touffeur de la Louisiane, la beauté des appétits.  En passant, une pensée pour Myr, avec qui je me suis mal comporté il y a près de deux ans...  
- la glace Lemon Curd de chez Théron/Picard... Arf. Pas très chère, et du niveau d'une glace italienne artisanale. Voilà. Non mais ça ferme tard, hein, tu peux continuer à me lire avant d'y aller.
- vaincu l'hydre de la bibliothèque (dont le rayon "samplers inrock/rollingstone", classés par mois de parution... Gniiiiii, yen a presque une centaine.), donné à Circul'livres deux caisses de bouquins encombrants (quelques doublons, des veux machin de Balzac qui m'avaient pas plu, biographie de monroe, thrillers pour le train...) 

Samedi 17
- le site même pas mal et son antimilitarisme primaire désopilant dans la rubrique "les konkons kakis"... 
- Le dernier Empereur, de Bertolucci. Le film date de 87, mais il doit être d'un classicisme inattaquable : il a pas pris une ride. La chine éternelle, la brutalité du pouvoir, le micro-monde kafkaïen de la cité interdite. 
- une salade à l'huile de noisettes et petits bouts de noisettes concassées... Ben l'huile de noisettes, pour moi, c'est la découverte. Une salade qui a un goût en douceur et qui me donne pas l'impression de brouter ! Une découverte. Avec une tarte au concentré de tomate Roquette. En dessert, un Tutti Frutti Curd maison à base de smoothie du commerce. Et ben c'est sain et délicieux. Je crois que je perds mes repères. Descendez-moi si vous me voyez baver devant une vitrine de chaussures.

Dimanche 18
- une sieste homérique après une graaaaasse matinée. J'ai failli regarder les chiffres et les lettres, aussi. 
- des vermicelles de soja. Rho. J'adore ça. Ca a pas beaucoup de goût au départ, on peut mettre pas mal de sauces différentes dessus. C'est la consistance qui est unique et géniale. C'est translucide même après la cuisson, et dans la bouche, c'est un peu à mi chemin entre les spaghett et le flanc. Très régressif et comfort food... Je crois que ça se mange sauté, aussi, enfin j'ai ce souvenir dans une gargotte de quartier. Vais tenter d'user de mes pouvoirs de persuasion sur la Grande Souris.

Lundi 19 :
- kapuchette semble bien décidée à quitter son mec. Plus assez de tendresse, pas assez de bons moments pris ensemble... Je le met en "bon morceau", parce que ça la rendait malheureuse, cette histoire, et que j'aime bien quand mes proches se libèrent du connu, pour reprendre l'expression de Krishnamurti.
- vu la fin de la première saison de Stargate Universe. Cliffhanger qui tchue. Découvert aussi Chaos, une série avec des agents de la CIA, racontée sur un ton parodique (Alias version bureaucratie). On retrouve Freddy Rodriguez, qui faisait l'embaumeur associé des Fisher dans Six Feet Under. Bonne petite série rigolotte, qui vient juste d'être annulée au bout de 3 épisodes. Un jour, il y aura des patrons de networks pris en otages et jetés aux crocodiles, faudra pas venir pleurer.


vendredi 15 avril 2011

morceaux du jeudi 15 avril

- round 1 de la bataille avec l'hydre de l'étagère. Vaincu la tête "gauchisme" et la tête "SF". 
- Me suis vu tout seul en cinéphage adulte,  La proie, de Eric Valette : curieux mélange d'un esthétique "provinciale" et d'une réalisation américaine. Parfois ça rend très bien, parce que Dupontel s'épargne pas, parce que les fils de l'intrigue se serrent bien, que l'action tape. D'autres fois, FR3 semble un peu imprégner le film :  certains personnages secondaires sont falots (la fliquette, son supérieur), certaines étapes de l'histoire traînent un peu (notamment la fin, où le méchant jusqu'ici très solide ne fait plus assez peur...). Globalement, Valette donne de la bonne série B d'action, qui ne nous laisse pas plus débile qu'il ne nous a trouvé... Ce qui est un vrai défi dans le rayon film d'action. J'y suis allé de ma larmichette sur la dernière séquence, pourtant bien cliché. Mais bon, une petit fille qui est rassurée parce qu'elle a des nouvelles de son papa, hein, je m'identifie à fond les ballons.
-  bon gros JunkDo mangé avant le film. Je tente de m'offrir plus modérément ce plaisir-là qu'avant. Comme l'une des composantes de ce plaisir est la facilité (la remplissante douceur gustative étant la seconde principale), j'essaie de pas trop compter dessus, de me l'offrir vraiment même quand c'est facile. Mais n'empêche, souvent, le dabeulcheeze, c'est un trip en soi, une expérience de bain de normalité  aux huiles essentielles de vulgarité. Un peu comme certains aiment les gros mots pendant le sexe, j'aime l'industriel pendant un repas. Faut sans doute avoir bien acquis les bases de la gourmettance et des charmes discrets de la bourgeoisie, pour comprendre une régression/transgression de ce genre. C'est pas donné à tout le monde. Ou j'ai des goûts de chiotte, ce qui est possible, et pas nécessairement contradictoire.

jeudi 14 avril 2011

bisque huit

6/4/11
- Commencé une version étoffée du post "vos 15 bouquins préférés". Suis venu à bout d'un résumé correct de La Maison des Feuilles. Tu verras quand je le posterai, c'était pas facile.
- organisé un plan ciné... Ca faisait des siècles que je n'organise plus, même des petits plans, parce que... pas envie d'être déçu quand les gens suivent pas, peur de me montrer en "gros boulet visqueux". Ben apparemment, ça me passe.
- 1602, Neil Gaiman. Le plaisir de ce comics, c'et d'imaginer les super héros de Marvel s'ils avait commencé à agir au XVIIème siècle. Donc un histoire de capes et collants transformée en histoire de capes et d'épées. Ca permet à l'auteur de présenter des aventures moralement moins simplistes que d'habitude.

8/4/11
- 95 kilos. Ça faisait longtemps que j'étais plus ou moins un peu au-dessus.
- demandé ma carte de transports gratuits. 60 € d'économie par mois, ouais, ça  compte, sur un budget de 400.
- Walking Dead avec kapuchette, eskimos magnum choco-menthe.

9/4/11
- Rango. Beau comme du Leone, bizarre comme du Corbucchi, malin comme du Tarantino, par moments aussi inventif que du Pixar. Oui, c'est un bon film.
- une terrasse avec les ambassadeurs
- la nuisette de la Grande Souris

10/4/11
- visité le comptoir général en vrai, et c'est geay-gnâl. Non, franchement. Je sais pas si on peut y aller comme client pas durablement développé, mais on va essayer.
- un pique nique avec petit vin gris corse, au bord du canal st-martin
- découverte que la Gare de l'Est, le dimanche, c'est ze place to go. Ya des machands de journaux ouverts, un fleuriste, des sandwicheries, et même un distributeur de snack bios... Ya même des clopes pour les toxicos.
- une salade de carottes. Nan, mais je plaisante pas, là. Bon, yavait une sorte d'omelette japonaise un peu sucrée dessus, et du tofu et du yahourt. Mais pour moi qui suis cheezburgerophage, kiffer une salade de carottes, c'est un évènement.

10/4/11
- apéro with Aurelien... qui m'a rapporté un Buddy Christ. On a parlé de polyamour, de fetlife et de timidité.
- Ecoute petite homme !, de Wilehm Reich. Quand un psy te tient un discours à charge sur comment notre médiocrité affective et intellectuelle pourrit la vie de tout le monde, ça fait du bien. Faut essayer.


11/4/11
- retrouvé les albums "The Doors", et "Born To Run".
- la mini-enceinte pas chère marche, et fait sonner l'appart'. Son un peu "canette" si on pousse trop, mais bon, comparé à d'autres petites de cette catégorie...

12/4/11
- adresse d'un psy, RV avec un ophtalmo (juin), ordonnances renouvelées (Ritaline, Stilnox, effexor j'en prend presque plus !). Je suis bien "suivi", et merde, ça fait du bien (Lucrèce, en passant, si de temps en temps t'as une oreille qui siffle, c'est normal, c'est que je te remercie du coup de pouce qui m'a relancé il y a quelques mois)
- Rangé le rayon "gauchisme" de ma bibli.... Retrouvé, ému, La sensibilité individualiste, de Palante et L'Impensable, l'Indicible, l'Innommable, de Bounan.
- Le museau de la Grande Souris qui s'endort entre mes omoplates (de l'autre côté, je lis toujours L'équilibre des Paradoxes, mais ça se traînasse, là)

13/4/11
- plaisir à essayer de mobiliser des potes en dernière minute. Ca a manqué, mais avoir envie de le faire, me dire que ça pourrait bien marcher... Un petit chatouillis dans la poitrine qui me dit "allez, c'est un bon plan".
- Sucker Punch, avec Monsieur Furieux, au Max Linder. Visuellement, facile à la hauteur d'un Matrix ou d'un Seigneur des Anneaux. Gros morceaux de bravoure en mise en scène, grand mélange de tout ce que j'aime (des bimbo "Burlesque" (des gaines et des bas ! arflll), des zombies nazis, des robots, des gros machine-guns, un katana, une prof de danse hiératique, "Rabbit" et Search and destroy remixés). Par contre, comme Snyder iconise 100 % de l'histoire, et comme le scénar balance les enjeux par dessus les jolies jambes des héroïnes, on s'en fiche un peu des personnages. C'est apparemment volontaire... Seulement comment ça se fait que, même si j'ai aimé le twist, je me suis pas senti "attrapé" ?

lundi 4 avril 2011

4 jours de régime

Oh, c'est sympa ma bonne résolution, mais faut prendre des notes, hein, et quand le retard s'accumule, tu prends chers.

Alors...

Morceaux de biscuits du 30 mars :
- avoir pris RV avec médecin. Non, c'est important, vu qu'il y a encore deux mois, j'existais pas tout à fait pour la sécu. Donc avoir un médecin traitant qui te renouvelle tes ordonnances courantes et qui peut te diriger vers un ophtalmo sans que t'aies à te priver de la moitié de ton RSA, oué, je compte ça comme un bon gros plaisir.
- dealé avec kapuchette pour compenser les fois où on avance pas dans les séries TV qu'on regarde ensemble.
- écrit à Momo mon grand complot pour faire tomber le capitalisme avec un clavier de minitel
- mail de la Grande Souris, grand bain de câlins et chabadabadas

1er avril
- égorgé un financier du côté de la Défanse. De temps à autres, ça soulage.
- suvi le mini-défilé masqué scolaire de môfifille (déguisée en tintin cosmonaute. Vérifier si ce côté sélénite est un hasard ou un atavisme). Je suis mal rasé, je suis un père satellitaire, mais je suis un père pas si absent et probablement mieux aimant que plein de têtes à claques familiales roulant en tutures à 5 banquettes. J'emmerde les parents des camarades de classe de ma fille, tiens. Déjà un parent d'élève, c'est conservateur par nature. A l'époque 5 fruits et légumes par jours, fume pas à l'intérieur et travaille plus pour consommer plus, c'est encore moins bien parti pour la rigolade. Mais alors un parent d'élève du 7ème arrondissement... tu crois que  que c'est un truc caricatural dans les Triplés du Figaro, et en fait, non, ça existe en vrai. Je savais, d'ailleurs, je les ai connu en pension, au lycée, avant qu'ils se reproduisent (probablement par le truchement d'un excès de Malibu dans un rallye ou dans une soirée de grande école sponsorisée par Barbour). Même pas le bon goût d'être décadents.
- découvert le concept épicurien d'utilitarisme. Apparemment c'est un truc un peu trop ouvert aux instincts égoïstes pour que j'adhère à fond, mais une théorie qui juge plus les actes sur leur conséquence que sur leur nature ou leurs motivations, j'aime...

2 avril :
- un diabolo menthe en terrasse avec Kapuchette, qui ne me reproche pas un retard pourtant bien bête...
- après une soirée avec les polyamoureux, rejoindre la couche de la Grande Souris... Sortir sans sa copine ne mène pas en Enfer.

3 avril :
- de la bionade à la world bobo-supérette à côté de chez la Grande Souris. Un soda bio, pas trop sucré... Le rêve pour quelqu'un comme moi qui a du mal à boire de l'eau à table.
- les amis de la Grande souris qui sont venus tester en aveugle ses pâtisseries... Alors, vedge ou pas vedge les gâteaux ? Ben le cake citron-citron classique est meilleur que son pendant vedge, mais en chocolat et en pain brioché, c'est les vedges qui gagnent. En même temps, c'est pas pour râler, mais le pain vedge il triche, il a de la compote dedans.
- une expérience sexuelle limite psychédélique avec du stilnox. C'aurait probablement été un moment d'anthologie si j'avais pas aussi à moitié-dormi en même temps... Hahem, ce qui est prévisible avec le stilnox, tu me diras. Mais bon, heu, c'est l'intention qui... non ? D'accord.

4 avril :
- un mail marathon comme j'en fais plus beaucoup, avec tout dedans, du perso, de la philo, des sentiments et de la tendresse, bordel.
- le roman SF de Pagel "L'équilibre des Paradoxes", grand fourre tout foutraque, avec des enquêteurs de roman détectivo-gothique et des voyageur dans le temps. Et juste assez de bon petits plans "les gauchistes dans l'Histoire de France" pour se sentir en bonne compagnie, .
- des spaghett au pistou.

mercredi 30 mars 2011

3 bons morceaux :
- fier d'avoir reconnecté l'ordi de Joya. Je suis plus fort que les machines, cette semaine.
- une part d'une délicieuse tarte au chocolat/crème parfum banane/ amandes... Dans un snack dont je dis pas le nom, mais où on peut boire de l'unbuntu cola.
- "Extra-terrestrials, you mean, from Outer-Space ?" "No, I mean Extra-Terrestrials from Canada", dans World invasion, Battle Los Angeles. Et avec Monsieur Furieux, on est arrivé presque premiers, on a eu les place du centre du milieu de la salle, yeah.

En passant, World Invasion :  5/10.
Superbes scènes de bataille, pour une fois la shaky-cam empêche pas de voir quelque chose à l'écran et te fait vraiment rentrer dans l'action. Et malgré un très gros trou dégueulant de pathos à mi-film (entre le moment où ils se réfugient dans un magasin et celui où ils sautent de l'hélico des secours), le réalisateur arrive à t'impliquer, alors que l'empathie pour les personnages est nulle, étant donnée la bêtise scénario.
Ce dernier court presque dans la même catégorie qu'Independance Day... C'était prévisible, d'accord, mais dans ce cas, faut pas casser le rythme, et encore moins ajouter dix tonnes à des clichés, à grands coups de cuivre et de violons....
Les Marines, c'est forcément des gars sympas et sensibles, qui à chaque mort se paient le luxe d'un gros blues oscarisable : pas du tout des gens dont le métier est d'obéir aux ordres et de tuer froidement.
Et quand t'as une armée de méchants qui traverse la galaxie pour te coloniser toute une planète d'un coup, avec huit américains pas habitués au terrain mais prêts à crever en martyrs, tu peux fastoche les désorganiser en débranchant la radio - parce qu'ils ont évidemment prévu que tout dépendrait de quelques drones.
Oh, et sous-titres limite niveau babelfish...

lundi 28 mars 2011

Biscuit frais

Cher réseau,

maintenant que j'ai arrêté de tousser la poussière que l'écran m'a soufflée au nez quand j'ai cliqué sur "composer un nouveau message", je vais... ben en composer un, tiens.

Bon, rien de grand et beau, laissons la choucroute aux choucroutistes et les horizons aux calendes.

Simplement, un genre de bonne résolution.

 ...
Ouh, ce mot résolution, ça fait bizarre quand ça fait longtemps. Lui aussi il prenait la poussière.
Résolution. 4 syllabes, 115 points scrabble, un génie, deux associés, une cloche, kamoulox.


Bref, trois bons morceaux d'aujourd'hui :
- j'ai viré un adware qui trainait sur le PC de ma Grande Souris™ depuis des lustres.Venividivici, motherfucker.  Allpedia qu'il s'appelait, le salopiot. C'est vraimen satisfaisant, ce genre de ménage, search and destroy, Iggy and the Stooges represent.
- j'ai partagé ma bonne résolution avec ma Grande Souris™, et j'étais bien content de la pilpoilitude bénéfique de mon idée
- Chronicart' est sorti. C'est toujours des péteux, mais ils font partie des péteux les plus intéressant des kiosques, et j'adowre lire une revue pendant que mes cothurnes s'endorment.