mardi 19 avril 2011

morceaux du W-e du 18 avril

vendredi 16 :
- revoir Tru blood... Aaaaah. Ca c'est de la bonne série. . Alan Ball (responsable aussi de Six Feet under) montre son amérique douce amère, avec de l'humour et du dramatique, et une bonne dose de spectacle. La touffeur de la Louisiane, la beauté des appétits.  En passant, une pensée pour Myr, avec qui je me suis mal comporté il y a près de deux ans...  
- la glace Lemon Curd de chez Théron/Picard... Arf. Pas très chère, et du niveau d'une glace italienne artisanale. Voilà. Non mais ça ferme tard, hein, tu peux continuer à me lire avant d'y aller.
- vaincu l'hydre de la bibliothèque (dont le rayon "samplers inrock/rollingstone", classés par mois de parution... Gniiiiii, yen a presque une centaine.), donné à Circul'livres deux caisses de bouquins encombrants (quelques doublons, des veux machin de Balzac qui m'avaient pas plu, biographie de monroe, thrillers pour le train...) 

Samedi 17
- le site même pas mal et son antimilitarisme primaire désopilant dans la rubrique "les konkons kakis"... 
- Le dernier Empereur, de Bertolucci. Le film date de 87, mais il doit être d'un classicisme inattaquable : il a pas pris une ride. La chine éternelle, la brutalité du pouvoir, le micro-monde kafkaïen de la cité interdite. 
- une salade à l'huile de noisettes et petits bouts de noisettes concassées... Ben l'huile de noisettes, pour moi, c'est la découverte. Une salade qui a un goût en douceur et qui me donne pas l'impression de brouter ! Une découverte. Avec une tarte au concentré de tomate Roquette. En dessert, un Tutti Frutti Curd maison à base de smoothie du commerce. Et ben c'est sain et délicieux. Je crois que je perds mes repères. Descendez-moi si vous me voyez baver devant une vitrine de chaussures.

Dimanche 18
- une sieste homérique après une graaaaasse matinée. J'ai failli regarder les chiffres et les lettres, aussi. 
- des vermicelles de soja. Rho. J'adore ça. Ca a pas beaucoup de goût au départ, on peut mettre pas mal de sauces différentes dessus. C'est la consistance qui est unique et géniale. C'est translucide même après la cuisson, et dans la bouche, c'est un peu à mi chemin entre les spaghett et le flanc. Très régressif et comfort food... Je crois que ça se mange sauté, aussi, enfin j'ai ce souvenir dans une gargotte de quartier. Vais tenter d'user de mes pouvoirs de persuasion sur la Grande Souris.

Lundi 19 :
- kapuchette semble bien décidée à quitter son mec. Plus assez de tendresse, pas assez de bons moments pris ensemble... Je le met en "bon morceau", parce que ça la rendait malheureuse, cette histoire, et que j'aime bien quand mes proches se libèrent du connu, pour reprendre l'expression de Krishnamurti.
- vu la fin de la première saison de Stargate Universe. Cliffhanger qui tchue. Découvert aussi Chaos, une série avec des agents de la CIA, racontée sur un ton parodique (Alias version bureaucratie). On retrouve Freddy Rodriguez, qui faisait l'embaumeur associé des Fisher dans Six Feet Under. Bonne petite série rigolotte, qui vient juste d'être annulée au bout de 3 épisodes. Un jour, il y aura des patrons de networks pris en otages et jetés aux crocodiles, faudra pas venir pleurer.


vendredi 15 avril 2011

morceaux du jeudi 15 avril

- round 1 de la bataille avec l'hydre de l'étagère. Vaincu la tête "gauchisme" et la tête "SF". 
- Me suis vu tout seul en cinéphage adulte,  La proie, de Eric Valette : curieux mélange d'un esthétique "provinciale" et d'une réalisation américaine. Parfois ça rend très bien, parce que Dupontel s'épargne pas, parce que les fils de l'intrigue se serrent bien, que l'action tape. D'autres fois, FR3 semble un peu imprégner le film :  certains personnages secondaires sont falots (la fliquette, son supérieur), certaines étapes de l'histoire traînent un peu (notamment la fin, où le méchant jusqu'ici très solide ne fait plus assez peur...). Globalement, Valette donne de la bonne série B d'action, qui ne nous laisse pas plus débile qu'il ne nous a trouvé... Ce qui est un vrai défi dans le rayon film d'action. J'y suis allé de ma larmichette sur la dernière séquence, pourtant bien cliché. Mais bon, une petit fille qui est rassurée parce qu'elle a des nouvelles de son papa, hein, je m'identifie à fond les ballons.
-  bon gros JunkDo mangé avant le film. Je tente de m'offrir plus modérément ce plaisir-là qu'avant. Comme l'une des composantes de ce plaisir est la facilité (la remplissante douceur gustative étant la seconde principale), j'essaie de pas trop compter dessus, de me l'offrir vraiment même quand c'est facile. Mais n'empêche, souvent, le dabeulcheeze, c'est un trip en soi, une expérience de bain de normalité  aux huiles essentielles de vulgarité. Un peu comme certains aiment les gros mots pendant le sexe, j'aime l'industriel pendant un repas. Faut sans doute avoir bien acquis les bases de la gourmettance et des charmes discrets de la bourgeoisie, pour comprendre une régression/transgression de ce genre. C'est pas donné à tout le monde. Ou j'ai des goûts de chiotte, ce qui est possible, et pas nécessairement contradictoire.

jeudi 14 avril 2011

bisque huit

6/4/11
- Commencé une version étoffée du post "vos 15 bouquins préférés". Suis venu à bout d'un résumé correct de La Maison des Feuilles. Tu verras quand je le posterai, c'était pas facile.
- organisé un plan ciné... Ca faisait des siècles que je n'organise plus, même des petits plans, parce que... pas envie d'être déçu quand les gens suivent pas, peur de me montrer en "gros boulet visqueux". Ben apparemment, ça me passe.
- 1602, Neil Gaiman. Le plaisir de ce comics, c'et d'imaginer les super héros de Marvel s'ils avait commencé à agir au XVIIème siècle. Donc un histoire de capes et collants transformée en histoire de capes et d'épées. Ca permet à l'auteur de présenter des aventures moralement moins simplistes que d'habitude.

8/4/11
- 95 kilos. Ça faisait longtemps que j'étais plus ou moins un peu au-dessus.
- demandé ma carte de transports gratuits. 60 € d'économie par mois, ouais, ça  compte, sur un budget de 400.
- Walking Dead avec kapuchette, eskimos magnum choco-menthe.

9/4/11
- Rango. Beau comme du Leone, bizarre comme du Corbucchi, malin comme du Tarantino, par moments aussi inventif que du Pixar. Oui, c'est un bon film.
- une terrasse avec les ambassadeurs
- la nuisette de la Grande Souris

10/4/11
- visité le comptoir général en vrai, et c'est geay-gnâl. Non, franchement. Je sais pas si on peut y aller comme client pas durablement développé, mais on va essayer.
- un pique nique avec petit vin gris corse, au bord du canal st-martin
- découverte que la Gare de l'Est, le dimanche, c'est ze place to go. Ya des machands de journaux ouverts, un fleuriste, des sandwicheries, et même un distributeur de snack bios... Ya même des clopes pour les toxicos.
- une salade de carottes. Nan, mais je plaisante pas, là. Bon, yavait une sorte d'omelette japonaise un peu sucrée dessus, et du tofu et du yahourt. Mais pour moi qui suis cheezburgerophage, kiffer une salade de carottes, c'est un évènement.

10/4/11
- apéro with Aurelien... qui m'a rapporté un Buddy Christ. On a parlé de polyamour, de fetlife et de timidité.
- Ecoute petite homme !, de Wilehm Reich. Quand un psy te tient un discours à charge sur comment notre médiocrité affective et intellectuelle pourrit la vie de tout le monde, ça fait du bien. Faut essayer.


11/4/11
- retrouvé les albums "The Doors", et "Born To Run".
- la mini-enceinte pas chère marche, et fait sonner l'appart'. Son un peu "canette" si on pousse trop, mais bon, comparé à d'autres petites de cette catégorie...

12/4/11
- adresse d'un psy, RV avec un ophtalmo (juin), ordonnances renouvelées (Ritaline, Stilnox, effexor j'en prend presque plus !). Je suis bien "suivi", et merde, ça fait du bien (Lucrèce, en passant, si de temps en temps t'as une oreille qui siffle, c'est normal, c'est que je te remercie du coup de pouce qui m'a relancé il y a quelques mois)
- Rangé le rayon "gauchisme" de ma bibli.... Retrouvé, ému, La sensibilité individualiste, de Palante et L'Impensable, l'Indicible, l'Innommable, de Bounan.
- Le museau de la Grande Souris qui s'endort entre mes omoplates (de l'autre côté, je lis toujours L'équilibre des Paradoxes, mais ça se traînasse, là)

13/4/11
- plaisir à essayer de mobiliser des potes en dernière minute. Ca a manqué, mais avoir envie de le faire, me dire que ça pourrait bien marcher... Un petit chatouillis dans la poitrine qui me dit "allez, c'est un bon plan".
- Sucker Punch, avec Monsieur Furieux, au Max Linder. Visuellement, facile à la hauteur d'un Matrix ou d'un Seigneur des Anneaux. Gros morceaux de bravoure en mise en scène, grand mélange de tout ce que j'aime (des bimbo "Burlesque" (des gaines et des bas ! arflll), des zombies nazis, des robots, des gros machine-guns, un katana, une prof de danse hiératique, "Rabbit" et Search and destroy remixés). Par contre, comme Snyder iconise 100 % de l'histoire, et comme le scénar balance les enjeux par dessus les jolies jambes des héroïnes, on s'en fiche un peu des personnages. C'est apparemment volontaire... Seulement comment ça se fait que, même si j'ai aimé le twist, je me suis pas senti "attrapé" ?

lundi 4 avril 2011

4 jours de régime

Oh, c'est sympa ma bonne résolution, mais faut prendre des notes, hein, et quand le retard s'accumule, tu prends chers.

Alors...

Morceaux de biscuits du 30 mars :
- avoir pris RV avec médecin. Non, c'est important, vu qu'il y a encore deux mois, j'existais pas tout à fait pour la sécu. Donc avoir un médecin traitant qui te renouvelle tes ordonnances courantes et qui peut te diriger vers un ophtalmo sans que t'aies à te priver de la moitié de ton RSA, oué, je compte ça comme un bon gros plaisir.
- dealé avec kapuchette pour compenser les fois où on avance pas dans les séries TV qu'on regarde ensemble.
- écrit à Momo mon grand complot pour faire tomber le capitalisme avec un clavier de minitel
- mail de la Grande Souris, grand bain de câlins et chabadabadas

1er avril
- égorgé un financier du côté de la Défanse. De temps à autres, ça soulage.
- suvi le mini-défilé masqué scolaire de môfifille (déguisée en tintin cosmonaute. Vérifier si ce côté sélénite est un hasard ou un atavisme). Je suis mal rasé, je suis un père satellitaire, mais je suis un père pas si absent et probablement mieux aimant que plein de têtes à claques familiales roulant en tutures à 5 banquettes. J'emmerde les parents des camarades de classe de ma fille, tiens. Déjà un parent d'élève, c'est conservateur par nature. A l'époque 5 fruits et légumes par jours, fume pas à l'intérieur et travaille plus pour consommer plus, c'est encore moins bien parti pour la rigolade. Mais alors un parent d'élève du 7ème arrondissement... tu crois que  que c'est un truc caricatural dans les Triplés du Figaro, et en fait, non, ça existe en vrai. Je savais, d'ailleurs, je les ai connu en pension, au lycée, avant qu'ils se reproduisent (probablement par le truchement d'un excès de Malibu dans un rallye ou dans une soirée de grande école sponsorisée par Barbour). Même pas le bon goût d'être décadents.
- découvert le concept épicurien d'utilitarisme. Apparemment c'est un truc un peu trop ouvert aux instincts égoïstes pour que j'adhère à fond, mais une théorie qui juge plus les actes sur leur conséquence que sur leur nature ou leurs motivations, j'aime...

2 avril :
- un diabolo menthe en terrasse avec Kapuchette, qui ne me reproche pas un retard pourtant bien bête...
- après une soirée avec les polyamoureux, rejoindre la couche de la Grande Souris... Sortir sans sa copine ne mène pas en Enfer.

3 avril :
- de la bionade à la world bobo-supérette à côté de chez la Grande Souris. Un soda bio, pas trop sucré... Le rêve pour quelqu'un comme moi qui a du mal à boire de l'eau à table.
- les amis de la Grande souris qui sont venus tester en aveugle ses pâtisseries... Alors, vedge ou pas vedge les gâteaux ? Ben le cake citron-citron classique est meilleur que son pendant vedge, mais en chocolat et en pain brioché, c'est les vedges qui gagnent. En même temps, c'est pas pour râler, mais le pain vedge il triche, il a de la compote dedans.
- une expérience sexuelle limite psychédélique avec du stilnox. C'aurait probablement été un moment d'anthologie si j'avais pas aussi à moitié-dormi en même temps... Hahem, ce qui est prévisible avec le stilnox, tu me diras. Mais bon, heu, c'est l'intention qui... non ? D'accord.

4 avril :
- un mail marathon comme j'en fais plus beaucoup, avec tout dedans, du perso, de la philo, des sentiments et de la tendresse, bordel.
- le roman SF de Pagel "L'équilibre des Paradoxes", grand fourre tout foutraque, avec des enquêteurs de roman détectivo-gothique et des voyageur dans le temps. Et juste assez de bon petits plans "les gauchistes dans l'Histoire de France" pour se sentir en bonne compagnie, .
- des spaghett au pistou.