mercredi 25 mai 2011

Les temps meilleurs

Rapido, histoire de donner des nouvelles !
J'ai des tas de bons morceaux de biscuits qui s'amoncellent, la visite de ma fille dans un chez moi en grande partie désintoxiqué, les belles heures avec la Grande Souris, les lectures, les chaussures pas chères qui assurent, le TARDIS...

Je voudrais en parler un peu précisément ; peut-être plus tard.


Mais là maintenant, deux trucs qui vont très bien :

           - enfin, après, hm, 4 mois d'inscription, je rencontre une référente Pôle-Emploi / RSA, qui enfin, écoute un peu mes besoins, et ENFIN quelqu'un qui semble considérer que oui, tiens, j'ai peut-être besoin d'accompagnement. J'ironise lourdement, mais au fond je suis très heureux de ça, ça avance... je vais rencontrer d'ici fin juin une assistance sociale qui aura un peu mon dossier en main, pourra me donner quelques pistes d'accompagnement pour trouver du job qui fonctionne, et peut-être, avec un peu de bol, pourrait voir si le Trouble de Déficit de l'Attention (TDA) ne me permet pas d'avoir un suivi particulier... Du palpable, un encadrement qui s'adapte ! Siesta-fiesta !  :-)

           - je m'intéresse de très près à ce petit mouvement naissant à Bastille, "les Indignés" qui s'inspirent du mouvement espagnol de la Plaza del Sol, qui lui-même s'inspirait de la Place Tahrir. Un petit vent de liberté, un peu de soleil... C'est encore des socio-démocrates gentils, polis et non-violents (il font penser à la Socialiste de Renaud) (on peut pas être à la fois un mouton et un mutin), mais ils ont aussi une fraîcheur certaine, et puis le côté "ben oui on peut renverser les pouvoirs en place sans foutre tout en vrac" des tunisiens, ça encourage... Il suffit d'être là, et d'en parler, et de dire qu'on en a un peu ras-le bol. Les projets et propositions, si on est nombreux, ça viendra. Ya des biblis entières de propositions pour faire mieux que le libéralisme. Pour l'instant, montrons que ça nous intéresse... J'y passerai rapidement pour l'AG ce soir aux marches de l'Opéra-Bastille vers 19h, puis je serai présent dimanche à la manif prévue à 14h.

mardi 10 mai 2011

- La lesbienne invisible au (petit) Théâtre du Gymnase. Frais, malin, méchant comme il faut.
- plan canapé devant MotherFucker de Foresti
- partir avant l'arrivée de la commande sur un terrasse des Grands Boulevards. Nan, 20 minutes d'attente alors que la serveuse est passée plusieurs fois les mains vides... Apasse pas. Le vrai morceau de biscuit, c'est de voir arriver nos commandes de loin. Et l'air un peu étonné de la serveuse... je sais pas si c'est elle ou le barman qui se fait emmerder dans ces cas-là ? Toujours est-il que la patience, ça s'entretient avec ce la politesse. Tu fais même pas signe ? Je te zappe aussi. Principe de l'échange équivalent. Nous on s'en foutait, on a bu autre chose ailleurs (BIONADE sureau !!!).
- câlins, érotisme discret, baisers mordus.
- des burgers végétariens au curry. Miôm et pas cher chez franprix.
- après mon rv de papa qui s'implique avec l'instit de Loulou, j'ai pu parler à coeurs ouverts sur le sujet, et quelques autres, avec Ricqueta.
- grâce à Kapuchette et à son pom-pom Bro', grand déblayage de mon salon. Mon chez moi est en phase de devenir un endroit , je dirais pas accueillant, mais non-toxique. Je pourrai bientôt y recevoir des gens. Dont ma fille, qui n'a jamais vu où j'habite depuis que j'ai déménagé du XVIIème. Mon morceau de plaisir expectatif est dans l'approche de ce retour à une situation moins "néfaste par absence".
- justement Kapuchette va cohabiter  avec moi quelques temps. Et Kapuchette, elle est trop chouette. Pis ça me fait plaisir qu'on compte sur moi... Pas de retour de flamme en vue, c'est pour la dépanner : elle quitte l'appart' de son ex, donc elle prend un temps pour économiser un peu et chercher sans rester dans les environs d'un type qu'elle a du mal à voir quotidiennement...
- ce "biscuit" là est double (voir triple si on compte le déblayage), parce que j'ai pu parler de cette situation à la Grande Souris... No clash, pas de prise de chou,, on continue le love ! Ca c'est du grand bon moment de non-exclusif. Et même, on va s'arranger pour qu'elles se rencontrent, histoire de démystifier et décloisonner. Ma vie a les fenêtres ouvertes. Et c'est pas encore l'été.


Biscuits frais d'hier
- le Fluide.G,  le pendant fémino-sexy de Fluide Glacial, dont un fou rire sur la BD "première fois de Françoise" p56, et un autre sur le Grouiiiiik de Maïa Mazaurette. Note : je crains, je CRains, je CRAINS, que Fluide.G ne garde pas assez de "décalage féminin" par rapport à d'autres facettes comiques plus communes. J'aime les fille à Trash, humour vache, sexypragmatique, délires mégaloparano jusqu'à l'absurde... Il y en a, mais la frontière avec les blagues hétérobeaufs, les gloussements de meufs qui sont trop contentes de dire "bite" et  "sextoy", et les papiers "ben ça passera dans ELLE d'ici 4 ans"... poreuse la frontière. Ca peut être l'autre versant. Par contre, je suis super content de la petite imagerie BDSM discrètement récurrente. Je sais pas de qui elle vient, de Mazaurette ou d'autres, mais ça me plait d'en voir dans un contexte non-ridiculisant...
- les gâto chocolatés à chantilly de soja. Nan mais chantilly de soja de la Grande Souris, ça décorne les boucs, les boeufs et les rhino.
- arf, rechoppé l'émission de Taddeï sur la free replay, je croyais qu'ils l'avaient déjà sucré des programmes. Rassuré, même si je crains que ça passe pas l'été. Sur la mort de Ben Laden,  j'ai trouvé Villepin intéressant ! Lyrisme pré-électoral, certes, probablement emballage pour la real-politik, mais "vision" des relations internationales.  Et Marc Edouard Nabe puant mais puissant et punchy... Et petit passage de Norman Spinrad, moins brillant mais ça fait toujours plaisir.

mercredi 4 mai 2011

Les révâsseries du promeneur paumé

Morceaux de biscuits frais du jour :
- Invalides - République à petons et à huit du. Je suis un athlète accompli. Bon, j'ai été un peu désorienté à Opéra, j'ai fait le tour du machin avant de comprendre pourquoi il fallait prendre les Italiens et pas Capucine, hé banane. Le bon côté, j'ai toujours les jambes aussi solides, j'hadowre marcher, par contre la partie avancée de mon métatarse, elle aime pas trop marcher une heure avec juste une semelle type Converse. Cloque. Mais cloque avec fierté kilométrique.
- L'affaire Thomas Crown par Mc Tiernan. "Vous êtes du genre à mettre votre poing dans la gueule de St-Pierre pour qu'il vous ouvre les portes du Paradis".
- un grand mail à mon pôpa. Au départ c'était pas un truc très youplaboum, il me parlait de fric, et je culpabilise parce que je suis encore d'une maturité très médiocre pour ce qui est de gagner ma vie à la sueur de mon front. Mais bon, qu'il m'écrive, lui donner des news, lui parler de Philippe Murray, et dire que je vis un tout petit peu moins largué qu'avant, c'est déjà ça.

lundi 2 mai 2011

Felizes Pascuas

A pâques
- prendre le train, voir des fleurs, tout ça.
- faire des avions origami
- de la dinde cuite au miel
- un album de Hawkind
- "rho, t'as que cinq ans et demi ? Haha, moi j'ai  SEPT ans !" "ben tu mourras avant moi". Ma fille me battra à la réplique cinglante avant son adolescence. Ca promet.
- pas de télé : 3 contes d'un coup pour Loulou. Avec des sorcières qui démontrent que les princesses, c'est nul. (Tiens, faudrait demander à Starhawk si l'image positive de la femme sorcière précède ou est influencée par la wicca...)
- aller chercher la grande souris sur son quai de train
- aller m'informer à la cité des métiers. Notamment, existence d'une structure d'accompagnement pour les chômeurs au RMA. Tu crois qu'on te l'indiquerait  à l'ANPE ? Non. La vie est une quête, petit cafard.
- Cleer, de L.L Kloetzer . Wouhou. Des aventures, de la critiques de l'entreprises, des enchâssements de réalités, et peut-être un peu trop de clins d'oiel littéraire. Et Kloetzer, bien que son patronyme ne l'indique pas, c'est d'cheunous.
- ma nouvelle coiffeuse s'est pas plantée. Limite, je devrais lui apporter du champ'.
- Impact... le film de Alex de la Iglesia ( Trumpetas quelque chose) qui sort en Juin a l'air de tuer des ours qui envoient du bois. Et ils disent aussi que Fast and Furious 5 déchire, et je vais vérifier, moi je prend des risques moi.


Ce week-end :
- un resto biobio  (où ya des BIONADES ! Yes ! Bientôt, VitaminWater et CocaZero, vous tomberez sous les coups de la bonne petites limo allemande pas trop sucrée !) Et dîner avec des amis de la Grande Souris, même si je suis un flippé des nouvelles têtes que je connais pas et qui m'ont pas déjà envoyé un certificat de Siestabienveillance.
- ayé reçu ma carte solidarité transport.
- une balade dans mon ancien quartier, j'ai fait mon malin et montré des balcons de rêve et une pagode.
- un bon gros câlin et une grande sieste de crapule (mais le sommeil du juste...)
- Fight Club, parce que Grande Souris l'avais jamais vu. Oui, je sais, moi aussi ça me faisait bizarre, c'était très dur de pas l'attacher à un fauteuil devant l'écran quand je l'ai appris. D'habitude c'est plutôt elle qui a meilleur goût que moi.
J'ai une théorie sur Fight Club. Une des raisons qui en font un film attachant, c'est que c'est un récit initiatique (en bouquin, ça marche un peu moins, cette idée (et j'ai pas envie de le relire, c'est un des moins baroques de Palahniuk...)). Si, si, un récit initiatique, comme les contes de fée  avec le héros aux mille et un visages de Campbell. Le personnage a un environnement de départ à peu près harmonieux, un évènement (Marla, ou l'explosion de son appart) vient perturber le monde, le héros passe des épreuves qui le révèlent à lui-même, suit les enseignements d'un sage ermite (très tendance Kung-Fu, d'ailleurs, Tyler Durden fait son Bruce-Lee), gagne en puissance, se transforme (en fait, il passe de l'uniforme de Salary man à un caleçon pas très digne, mais justement, il dépasse la frime glamour de Durden), abat un méchant symbolique et sauve la princessse. Vas-y, vérifie. Le tout, avec un côté très viril : Bruce Lee, donc, mais cette histoire de futur idéal avec des chasseurs en peau de bête, le côté baston évidemment, tout le discours sur le corps (dont la brûlure à la soude "ma volonté est plus forte que la douleur") l'anti-Ikéïsme grunge pour trentenaires qui veulent pas se marier et rester entre eux à déconner et faire du sport (d'une certaine manière). Donc voilà,  l'histoire de Fight Club, elle apporte les satisfactions d'une aventure de Conan le Barbare, mais avec des répliques ricaneuses. Heu, j'adore ce film, hein, c'est évidemment bien plus que ça. Mais justement, pour faire aimer au point de devenir générationnel un film intelligent à l'époque du Titanic de Cameron, je crois bien qu'il fallait ce cadre classique.

Aujourd'hui lundi (canellonis)
- vu ma Loulou gagner sa ceinture jaune de Kinomichi. Waza !
- un Fraisier super bon avec la crême qui fait pas oublier les fraises.